La processionnaire du pin
Aussi appelée « Thaumetopoea pityocampa ».
Espèce invasive méditerranéenne très urticantes.
Signalé dès 200 ans avant notre ère.
Il colonise très rapidement le territoire avec sa forte capacité de reproduction et le peu d’ennemis naturels.
Les chenilles phytophages sont responsables de dégâts majeurs sur toutes les essences de pin et de cèdres. Également sur Douglas, Mélèze et Sapin de façon occasionnelle.
Règne : Animal
Embranchement : Arthropodes
Classe : Insectes
Ordre : Lépidoptères
Famille : Thaumetopoeidae (9 espèces différentes)
Cycle de vie
- Cycle polyvoltin qui peut avoir entre 2 et 4 générations annuelles.
- Les papillons femelles dont la durée de vie est d’environ 15 jours, pondent leurs œufs sur les feuilles de buis.
- L’évolution larvaire est rapide jusqu’à la dernière génération automnale où les jeunes chenilles s’enferment entre 2 feuilles en tissant une logette en soies.
- Elles se mettent en diapause jusqu’aux premières chaleurs du printemps où elles reprendront leur activité.
Lutte contre la processionnaire du pin
Lutte biologique
La pose de nids pour attirer et accueillir les mésanges est une solution écologique à ne pas négliger pour faire diminuer la population de la processionnaire.
C’est une solution de faible coût, réutilisable d’une année sur l’autre et joyeusement écologique.
Cependant, la vitesse de colonisation peut être longue selon le milieu environnant, ce n’est pas une solution 100% efficace, il faut donc la combiner avec d’autres techniques de lutte, il ne faut pas oublier de nettoyer le nichoir une fois par an avant la période de nidification.
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Lutte mécanique
Cette lutte écologique est facile à mettre en œuvre quand les arbres sont de faibles hauteurs.
C’est la solution écologique par excellence et le coût est plus faible.
Mais :
- L’intervention ne peut se faire que pour les zones situées en-dessous de 3 mètres.
- Il faut utiliser des techniques d’élagage ou un engin de levage avec nacelle pour atteindre les hauteurs inaccessibles, augmentant par-là-même les coûts d’intervention.
- Les EPI (Équipements de Protection Individuelles) doivent être adapté pour assurer une protection maximale contre les poils urticants des chenilles)
- Il faut être très vigilant lors de d’élimination des nids.
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Piégeage des papillons (imagos = adultes)
Cette lutte écologique consiste à positionner des pièges équipés de phéromones (médiateurs chimiques) qui ont pour rôle d’attirer les papillons.
Dans la région toulousaine, le vol des papillons s’effectue à partir du mois de juin jusqu’à la fin du mois d’août environ.
Les pièges à phéromones doivent donc s’installer dès le mois de mai et être désinstallés fin août.
Pour la mise en place des pièges, n’hésitez pas à nous contacter !
Piégeage des chenilles (larves)
Cette lutte écologique consiste à positionner des pièges autour du tronc des arbres afin de piéger les chenilles lors de leur procession.
Elle est une très bonne solution pour éviter le risque sanitaire lié aux poils urticants dans les lieux publics et où des enfants ou animaux de compagnies circulent.
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Confusion sexuelle
Cette lutte écologique consiste à positionner des phéromones sexuelles au sein des peuplements ou des arbres isolés avec une formulation « naturelle » de Phéromone micro-encapsulée. Ainsi, les papillons mâles tournent en rond et ne trouvent pas les papillons femelles. La reproduction et donc la ponte qui s’ensuit sont ainsi considérablement freinés
- Persistance d’action de 3 à 4 mois
- Méthode rapide à mettre en œuvre
- Première phéromone de confusion sexuelle contre Thaumetopoea P.
Lutte microbiologique
Cette lutte consiste à pulvériser une préparation à base de bactéries sur le houppier des arbres attaqués. Il s’agit d’un produit phytosanitaire homologué sur la liste des biocontrôles, qui est respectueux des humains, de la faune (notamment des abeilles) et de la flore. Biocontrôle signifie dont les propriétés toxicologiques et écotoxicologiques sont beaucoup moins défavorables que les produits de synthèse classiques, voire très faibles.
Cette méthode nécessite de bonnes conditions climatiques, notamment très peu de vent.
Le produit appliqué a des efficacités sur les stades L1 à L4, et a une persistance d’action assez courte, de l’ordre de 8-10 jours.